La Voie de l'Hirondelle

Protection de la nature et transmission d'une expérience.

A TOI RITZE, à toi Cachou, à toi Apple.

Je mets des majuscules, personne ne pourra m’empêcher d’avoir mon coup de gueule.

Pourquoi tant de nos meilleurs amis sont-t’ils en prison ?

Toi qui va abandonner ton bon vieux chien, j’ai beau essayer d’avoir de la compassion, de te comprendre dans tes problèmes d’homme, j’ai du mal. Alors je veux faire de ma grande révolte, de ma grande colère quelque chose d’un soleil . Je veux que l’association La Voie de L’Hirondelle porte en elle ma grande révolte, pour ces amis poilus dont j’ai vu la détresse chez moi-même, puisqu’on a abandonné chez moi trois chiens en 6 mois…..

TROIS CHIENS EN SIX MOIS.

Mais je veux aussi, oui je veux aussi, que La Voie de l’Hirondelle soit un soleil de joie, d’espoir. Je veux faire de cette colère quelque chose de beau et de grand, de ma douleur devant l’injustice quelque chose de vrai . Il ne sert à rien d’être comme ceux qui abandonnent leur animal. Il faut être plus grand et plus beau qu’eux, il faut avoir la classe et la légéreté qui sied à l’être dont le combat est une oeuvre d’amour.

Pardonne moi, ami qui lis ces lignes écrites Le 31 mars 2011 devant l’abandon de Cachou et Apple. D’être un peu grandiloquente, un peu folle peut-être. C’est ma plus belle façon de dire : Il y aura un jour une justice pour les milliers de chiens et chats en surplus dans les refuges. Il y aura un jour un vrai soleil pour eux.

Mes amis, mes frères chiens, à vous la gloire, le panache, la loyauté et la fidélité. Je vous aime. Et s’il s’en trouve un seul, vous m’entendez bien un seul animal humain , parmi vous pour dire : notre anny pète un câble, quel style ampoulé ou je ne sais quoi, alors je plongerai mes yeux dans les vôtres et je vous donnerai en échange le regard du chien Cachou , abandonné le 31 mars 2011. E t vous saurez alors pourquoi mon soleil a eu besoin de briller ce jour-là précis.

 

 

ABANDONS ET MAUVAIS TRAITEMENTS D’ANIMAUX DE COMPAGNIE


 

  

Le problème
Que faire ?
Organisations impliquées
Bibliographie

 

Le Problème

 

Les pays industrialisés comptent, aujourd’hui, un grand nombre d’animaux de compagnie : en l’an 2000, la France possède environ 60 millions d’habitants et 47 millions de tels animaux. Chats et chiens forment les plus gros contingents, mais on note, ces dernières années, une très large diversification des espèces possédées et l’apparition de « Nouveaux Animaux de Compagnie » (NAC). Tout cela engendre de nombreux problèmes, dont la cause est dûe principalement aux conditions d’adoption.

Chien abandonné Pour beaucoup de propriétaires, le choix d’un animal de compagnie se fait à la légère, sans mesurer les contraintes, les devoirs et l’engagement que cela implique. Un chiot ou un chaton est très mignon, mais il change rapidement de physionomie et va vivre généralement de 10 à 15 ans, parfois davantage. Lorsque la gêne devient trop importante, en particulier lors des départs en vacances, l’animal est couramment abandonné, parfois dans des conditions misérables.
Le corollaire est bien connu : ces animaux vont errer affamés dans la nature, formant parfois des populations semi-sauvages à la natalité galopante. Leur vie se termine souvent dans les fourrières (où ils ne tardent pas à être euthanasiés) ou dans des refuges, trop souvent surpeuplés. Les abandons de chats et de chiens, en France, se comptent chaque année par plusieurs dizaines de milliers. Vous pouvez lire des textes émouvants sur des abandons : lettre à mon maître ; comment est-ce possible ? ; complainte du chien abandonné ; salauds au coeur tendre ; journal d’un chien. Chien errant

 

Film Vous pouvez regarder deux vidéos très émouvantes sur les animaux abandonnés, voués à l’euthanasie : vidéo 1 et vidéo 2.

Les associations de défense des animaux travaillent pour faire adopter ces pauvres animaux, mais aussi, pour faire prendre conscience de la responsabilité morale qu’implique un acte d’adoption. Elles dénoncent l’animal-objet, la commercialisation des animaux comme des jouets ou des produits de consommation courante. Leurs critiques portent souvent sur les commerces d’animaux, tout en faisant la distinction entre les animaleries soucieuses d’éthique et celles uniquement préoccupées par la recherche du profit. En 1999, à la demande du ministère de l’agriculture, deux rapports accablants ont été établis à ce sujet. Le rapport Legeay (professeur à l’école vétérinaire de Nantes) dénonce ainsi la présence de beaucoup de pratiques illicites dans ce commerce. Il pointe du doigt les séparations précoces des bébés de leur mère, les transports pénibles, les lamentables conditions de vie des animaux sur les lieux de vente : manque de ventilation, d’aire de détente, d’infirmerie. Les animaux invendables (notamment pour cause de défaut physique), ou tout simplement invendus, ont un sort peu enviable, et l’auteur évoque les « dérives de toutes sortes » que cela peut engendrer. On pense bien sûr aux euthanasies sommaires et aux reventes débouchant sur des laboratoires.

Un phénomène inquiétant s’est fortement développé depuis les années 1990: les trafics d’animaux de compagnie en provenance des pays de l’est de l’Europe. Environ 100 000 chiots sont importés chaque année illégalement d’Europe de l’Est où ils sont élevés dans de très mauvaises conditions sanitaires. Le plus souvent élevés en batterie, les bébés de quelques semaines sont arrachés à leurs mères transformées en machine à reproduire. Puis entassés dans des caisses, ils sont transportés sur des milliers de kilomètres. Souffrant de la soif et de la faim, bon nombre d’entre eux tombent malades, meurent ou arrivent dans un état déplorable. Quatre chiots sur dix mourront avant leur arrivée en animalerie. Venant des pays où sévit encore la rage, ces animaux devraient avoir au moins six mois pour être vendus en France. Mais, au mépris des règles, ils sont revendus bien en dessous de cet âge à des animaleries et des éleveurs français. La réglementation française interdit l’importation de chatons et de chiots d’origine hongroise, tchèque ou polonaise, mais la législation belge, beaucoup moins contraignante, autorise l’entrée de ces animaux dès l’âge de 7 semaines. Vaccinés et dotés d’un carnet de santé belge dès leur arrivée, les animaux deviennent des ressortissants de l’Union Européenne et peuvent aussitôt entrer en France le plus légalement du monde.

Les animaux présentent souvent des maladies extrêmement contagieuses, fréquentes dans les chenils et élevages surpeuplés ou insalubres. La toux de chenil, la maladie de carré, l’infestation par les vers et les gales sont les plus courantes et peuvent être fatales pour le nouvel arrivant. Malformations, dysplasies, problèmes cardiaques et respiratoires, sont également monnaie courante. Les problèmes psychologiques sont nombreux également. On retrouve ainsi des chiens mordeurs, agressifs, peureux, destructeurs, anxieux, ou pouvant développer un syndrome d’hyper-attachement.

C’est ainsi qu’à la souffrance animale s’ajoute le mécontentement des acheteurs, qui cèdent à un achat compulsif en animalerie, payent très cher un animal qui ne tarde pas à tomber malade ou parfois à mourir.

Oiseau en cage Beaucoup d’animaux ne sont adoptés que pour leur intérêt ornemental. Il ne se noue presque aucune relation affective entre l’humain et l’animal, et celui-ci doit souvent jouer son rôle décoratif dans des conditions affligeantes. Des oiseaux doivent ainsi passer toute leur vie dans des cages minuscules, sous des climats qui ne leur conviennent absolument pas ; des poissons passent toute leur existence à tourner en rond dans un bocal de taille ridicule. Des commentaires sur ce problème sont donnés sur le site suivant: animaux en cage, une souffrance muette.

A noter que Monza, localité du nord de l’Italie surtout connue pour son grand prix de Formule 1, est devenue en 2004 la première commune d’Italie à interdire à ses habitants d’avoir un poisson rouge en bocal.

Ce phénomène ne fait que s’aggraver, actuellement, avec l’avènement de « nouveaux animaux de compagnie », parmi lesquels on compte des mammifères exotiques (ouistitis, kangourous de Benett, singes magots..), des reptiles (serpents, iguanes, caméléons..) et même des invertébrés (mygales, scorpions..). Les animaux concernés ont généralement beaucoup de mal à s’adapter à un milieu de vie qui n’a rien à voir avec les espaces naturels d’où ils ont été arrachés. Les achats suivent des phénomènes de mode et les propriétaires sont rapidement débordés par leurs acquisitions. Cela engendre beaucoup de souffrances chez les animaux, mais aussi des problèmes de sécurité publique (avec les animaux dangereux relâchés dans la nature) et de destruction d’équilibres naturels. Un exemple significatif est celui des tortues de Floride : vendues en France à raison de 3 millions par an durant les années 70, la plupart d’entre elles n’ont pas survécu, mais certaines ont pu poursuivre leur croissance et sont devenues beaucoup trop encombrantes. On estime à 500000 le nombre de tortues relâchées dans les égouts, mares et ruisseaux, où elles ont concurrencé les espèces locales, mangées alevins et batraciens, et détruit les écosystèmes. Une coalition d’association de défense des animaux et de la nature a dû mener une grande campagne pour limiter ce commerce et parvenir à l’interdiction de vente de certaines espèces.

Les animaux de compagnie n’ont pas seulement à souffrir de l’irresponsablité de leurs propriétaires. Les mauvais traitements et les pratiques sadiques s’exercent facilement sur ces êtres sans défense. Vous pouvez lire un exemple d’actes de cruauté dont ont été victimes des chatons en 2005 dans la banlieu de Nancy.

Vous pouvez le torturer
Photo LAV

Le code pénal français, depuis le 6 janvier 1999, permet de punir de deux ans de prison ferme les actes de cruautés envers animaux. Dans la pratique, et malgré le travail de vigilance des enquêteurs des associations de protection animale, la majorité de ces actes cruels ne sont jamais repérés. Et lorsqu’il y a procès, les peines infligées sont très variables et généralement bien en deçà du maximum permis par la loi.

Chien appât vivant La situtation des animaux dans les DOM TOM est encore pire qu’en métropole. Par exemple, l’île de la Réunion compte 150 000 chiens errants livrés à eux même et souvent victimes d’actes de maltraitance. De plus, une odieuse pratique locale consiste à utiliser les chiens errants comme appâts vivants pour la pêche aux requins. Certains pêcheurs peu scrupuleux n’hésitent pas à enfoncer un énorme crochet dans leurs babines avant de les lancer à l’eau vivants pour attirer les squales. Ce genre d’horreur dure depuis de nombreuses années, sans que les autorités réunionnaises n’agissent réellement. Un pêcheur pris sur le fait a été condamné en 1999, mais à seulement une amende de 450 euros…

 

Galgo pendu L’Espagne est l’un des derniers pays à utiliser la race des lévriers pour la chasse. Le lévrier accompagne le chasseur et rattrape le gibier (lapins et autres) à la course, par sa vitesse impressionnante de course ! Mais le lévrier espagnol (appelé galgo) est considéré par les chasseurs (leurs propriétaires, appelés gualgeros) comme un simple « outil de travail » qui doit être rentable. Chaque année, les chasseurs changent de chien pour un autre, plus jeune et plus véloce et abandonnent des milliers de lévriers, âgés pour la plupart de 1 à 4 ans ! Les chiens sont au mieux abandonnés, au pire tués de diverses manières : épuisés à la course, étouffés avec un sac plastique, jetés dans un puits, jetés à la rivière une corde au cou, ou, le plus souvent, pendu en forêt. Il arrive ainsi que des touristes découvrent avec horreur, lors d’une promenade, une forêt de chiens pendus !
Si le lévrier a été un mauvais chasseur, il doit beaucoup souffrir pour mourir. On pend le lévrier par le cou en lui laissant les pattes arrière toucher le sol afin qu’il s’étouffe de lui-même, en tentant de se détacher, et que son martyr dure le plus longtemps possible ! Cette pratique est appelée « joueur de piano » parce que le lévrier agitte désespérément ses pattes dans un vain effort pour survivre.

A force de se battre et de faire connaître cette situation, les différentes associations internationales qui luttent pour le sort des lévriers-martyrs d’Espagne ont réussi à faire « un peu » changer les choses… Désormais, les chasseurs qui pendent leurs chiens risquent une amende et ils sont plus nombreux à préférer les apporter dans les refuges espagnols qui se retrouvent, chaque année, envahis de galgos abandonnés.

Mais les pires atrocités commises envers des animaux de compagnie ont lieu dans plusieurs pays d’Asie. Des millions de chiens et de chats sont consommés chaque année en Asie du Sud-est, principalement dans les deux Corée, au nord Vietnam, au Cambodge, et en Chine.

Saint Bernard en cage En Chine, des fermes élèvent des Saint Bernard destinés à la boucherie. Ce chien a été choisi car il a une croissance rapide, tombe rarement malade, mange moins que les autres races, ne mord pas, et les femelles en moyenne une portée par année de 10 à 12 chiots (pratiquement le double des autres races). Les chiens de boucherie passent leur vie dans des cages, puis sont abattus en étant saignés, à la patte. Ils mettent environ dix minutes à mourir, mais la viande est supposée meilleure ainsi.

 

Mis à part les élevages chinois, ce sont généralement des chiens et chats errants qui sont capturés pour la consommation humaine. Ils sont entassés dans des cages tellement petites que plusieurs suffoquent. Certains ne survivent pas à leurs blessures, au manque d’eau, et aux maladies. Leur consommation repose sur la tradition, le simple plaisir gustatif, ou la croyance en des vertus aphrodisiaques.
Les conditions d’abattage sont révoltantes : plus l’animal aura souffert, et plus sa viande sera supposée être goûteuse et aphrodisiaque.
Chiens en cage

Une méthode d’abattage consiste à suspendre les chiens à une corde métallique bien serrée, de temps en temps le fil est relâché afin de prolonger l’agonie du chien. D’autres fois, les chiens sont attrapés au lasso et assommés avec un marteau. Le bourreau doit frapper à plusieurs reprises et le sang gicle abondamment. D’autres chiens assistent au carnage et urinent de terreur. Une fois assommés, mais encore vivants, les chiens sont saignés avec un grand couteau enfoncé dans la trachée-artère. D’autres fois encore, les chiens sont battus à mort.

Les chats ne sont pas mieux traités. Certains sont jetés vivants dans des cuves d’eau bouillantes, parfois les pattes préalablement cassées pour qu’ils ne se débattent pas trop. Ils vont y rester jusqu’à se liquéfier et former le « Goyangi-soju ». On retrouve des sachets de « chats liquides » dans presque tous les magasins d’alimentation de la Corée du Sud et on vante ses vertus anti-rhumatismale.

Heureusement, Hong Kong, les Philippines et Taïwan ont interdit la consommation de chien et semblent vouloir faire respecter l’interdiction.

Pour plus de détails, consultez les sites chiens et chats d’Asie et vie de chien (en français), Korean Animals et Animals Asia (en anglais).


Que faire ?

Ne pas considérer l’animal comme un produit de consommation courante, un objet que l’on achète et jette après usage; réfléchir longuement aux conséquences, contraintes et devoirs de la vie avec un animal.
Ne surtout pas céder à la tentation d’acheter rapidement un animal très mignon dans une animalerie. Eduquer les enfants, leur apprendre le respect des autres espèces que la nôtre, ne pas leur offrir d’animal de la même façon que l’on offre un jouet.
Ne jamais acheter d’animal exotique ou d’animal trop différent de l’humain. Ne pas imposer des conditions de vie incompatibles avec les nécessités biologiques des espèces concernées: emprisonnement en cage, habitudes diurnes au lieu de nocturnes, conditions climatiques inadaptées..
Si l’on décide finalement de prendre un animal, aller de préférence adopter un animal abandonné dans un refuge plutôt qu’en acheter un à un commerçant.
Etre vigilant sur le bien être de son animal, et sur celui des autres: appeler les pompiers (et une association de protection) si une voiture est exposée au soleil avec un chien à l’intérieur; signaler à la police toute personne maltraitant un animal.
Recueillir ou faire stériliser des chats (ou chiens) vivant dans un état semi-sauvage (animaux abandonnés ou descendants d’animaux abandonnés).
Demander au personnel politique l’adoption de contrôles beaucoup plus stricts des importations et des ventes d’animaux. Demander également la participation financière de l’Etat et des collectivités locales pour les stérilisations et les soins des animaux des refuges, des animaux appartenant à des personnes défavorisées, et des chats errants


Organisations Impliquées

Société Protectrice des Animaux
Organisation française.
Existant depuis 1845, la SPA est la plus ancienne organisation de défense des animaux en France et elle représente une véritable institution. Elle recueille, stérilise, place les animaux abandonnés dans des refuges et cherche à les faire adopter. Elle intente de nombreux procès contre les personnes maltraitant des animaux. Elle comporte une cellule spécialisée dans la lutte contre les trafics d’animaux pour des laboratoires. La SPA édite une revue mensuelle « Animaux Magazine », en vente par abonnement.

Logo SPA SPA
39, Bd Berthier
75847 Paris Cedex 17
France
Tel : 01 43 80 40 66
Fax : 01 43 80 99 23
Minitel : 36 15 SPA
Web : www.spa.asso.fr

 
Vous pouvez participer aux actions de la SPA de plusieurs façons. L’une d’elles consiste à assurer la charge de « délégué enquêteur »: vous serez alors chargé de dépister les cas de mauvais traitements et de cruautés envers animaux. Souvent, visites de routine pour contrôler la bonne santé d’animaux adoptés; quelquefois, petites enquêtes basées sur des indications données par des témoins. Qualités requises: diplomatie et courtoisie dans les rapports humains, mais aussi sérieux et capacité à faire le tri entre dénonciations calomnieuses et véritables cas de sévices envers animaux. 

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Outre la SPA « historique » présentée ici, il existe un grand nombre d’organisations régionales ou locales françaises qui portent souvent le nom de « société protectrice » (avec quelques variantes). Elle sont parfois confondues avec la SPA présentée ci-dessus, dont le siège est à Paris.
Certaines de ces associations sont suffisamment grandes pour mener des actions d’envergure (comme la Société Normande de Protection aux Animaux, 7 bis av Jacques Chastellain, Ile Lacroix, 76000 Rouen). Beaucoup d’autres agissent surtout au niveau local, autour d’un refuge. En France, ces associations sont quasiment toutes affiliées à la Confédération Nationale des Sociétés de Protection des Animaux dont le siège est à Lyon.
Vous pouvez donc écrire à la CNSPA pour connaître l’adresse des sociétés de protection proches de chez vous. Vous pouvez aussi vous abonner à leur trimestriel « Défense de l’animal ».

Logo CNSPA CNSPA
25, quai Jean Moulin
69002 Lyon
France
Tel : 04 78 38 71 85
Fax : 04 78 38 71 78
Minitel : 36 15 SPAFRANCE
Web : www.spa-france.asso.fr

  Assistance Aux Animaux
Fondation française
AAA mène avec sérieux des actions d’envergure pour la défense des animaux. A l’instar de la SPA, la fondation s’occupe beaucoup de l’adoption des animaux de compagnie, mais refuse par contre de pratiquer des euthanasies. Elle édite un bimestriel « La voix des bêtes ».
 

Logo AAA Assistance Aux Animaux
24 rue Berlioz
75116 Paris
France
Tel : 01 40 67 10 04
Fax : 01 44 17 90 01
Web : krabott.free.fr/nfaa

  Fondation Trente Millions d’Amis
Héritière de l’action de Jean-Pierre Hutin, la fondation fait suite à l’ADAC, association de défense des animaux de compagnie. L’émission de télévision et le magazine homonymes portent eux davantage sur la vie quotidienne entre humains et animaux que sur les véritables questions de la protection animale.
 

Logo 30 Millions d'Amis Fondation Trente Millions d’Amis
40 cours Albert 1er
75008 Paris
France
Tel : 01 56 59 04 44
Web : www.30millionsdamis.fr

  Fondation Brigitte Bardot
Organisation française, connue internationalement grâce à la célébrité de sa présidente. Edite un trimestriel « Info journal ». Soutient financièrement de nombreuses organisations de protection animale.
 

Logo FBB Fondation Brigitte Bardot
28 rue Vineuse
75016 Paris
France
Tel: (33) 01 45 05 14 60
Fax: (33) 01 45 05 14 80
Minitel: 36 15 FBB
Web: www.fondationbrigittebardot.fr

  L’Ecole du Chat
Dans les villes, beaucoup de chats survivent dans un état semi-sauvage, occupant des terrains vagues, jardins publics, cimetières, etc.. Ce sont des chats domestiques perdus ou abandonnés, ou leurs descendants.
La loi française les considère comme des animaux errants: ils sont alors capturés, emmenés en fourrière, et euthanasiés.
Pour les sauver, beaucoup d’organisations de défense des animaux cherchent à leur trouver des familles d’accueil, mais les possibilités d’adoption sont réduites, et les chats vont alors passer des années dans un refuge surpeuplé en attendant une adoption très hypothétique. Par ailleurs, tous les chats errants ne sont pas tous adoptables.
L’Ecole du Chat agit elle pour permettre à ces chats de continuer à vivre libres. Elle les stérilise (pour éviter leur prolifération), les vaccine, les tatoue, puis les rel&acircche pour qu’ils vivent en liberté dans un endroit donné de la ville. L’association surveille leur santé, leur délivre de la nourriture et des abris, et surtout, discute avec les riverains et les autorités locales afin que ces chats ne soient pas emmenés à la fourrière.
Vous pouvez rejoindre un groupe déjà existant afin de les aider, vous pouvez aussi fonder un groupe local de l’Ecole du Chat (il faut être au moins trois personnes), ou vous pouvez simplement aider financièrement l’association.
 

Logo Ecole du Chat
L’Ecole du Chat
Amfreville, Bercy, Bordeaux, Canet, Cergy, Clichy, Eiffel-Suffren, Jacou, Moselle, Nanterre Parc, Les Noës Près Troyes, Loos, Oise, Paris, Pays d’Arles, Poitiers, Saint Aubin les Elboeuf, Toulouse, Trouville, Val d’Yerres et de Seine, Valence.

 

Groupement de Recherche des Equidés Volés
Association française
Le G.R.E.V. a été fondé en 1984 par des victimes de vols de chevaux. Il a deux objectifs principaux : d’une part, mener des recherches poussées des chevaux déclarés volés en France, chaque fois que possible, en coopérant avec des organisations analogues dans les pays voisins (comme la Belgique ou les Pays bas). D’autre part, gérer un fichier national des équidés répertoriés et enregistrés.
Il n’est pas nécessaire qu’un équidé soit de pure race pour être répertorié. Il doit simplement être tatoué, ou être porteur d’une puce électronique. Cette identification est indolore, et elle est très utile pour retrouver les animaux volés (le taux d’animaux retrouvés est alors quasiment doublé !)
Le G.R.E.V. publie un magazine annuel, envoyé à ses membres. L’association ne se limite pas à lutter contre les vols des équidés, elle est également très active sur les marchés, fermes, abattoirs, lieux de commerce, … pour contrôler les conditions de vie (et de mort) des animaux. Elle intervient en justice en cas de mauvais traitements, et fait le nécessaire pour héberger et soigner les chevaux.
Toute personne inscrivant son cheval dans le fichier national devient, par la même, adhérente de l’association; mais vous pouvez aussi rejoindre le GREV en adhérant directement, sans avoir besoin de posséder un cheval. Vous pouvez aussi aider l’association par des dons ou en hébergeant des équidés qui ont été retirés à leurs tortionnaires.

Groupement pour la Recherche des Equidés Volés
Le Lieu Mignot
14140 Cheffreville Tonnencourt
Tel : 02 31 31 54 22 Fax : 02 31 62 02 27 Web : www.hippoplus.com/hipposervices
protection/GREV/grev.asp

   


Bibliographie

 

    « La belle histoire de la SPA »
Georges Fleury, Grasset
Relate l’historique de la SPA de 1845 à nos jours.

 

« Hurler avec les chiens », de Brigitte Piquetpellorce, chez Hachette Carrere.
L’auteur, qui dirige la cellule anti-trafic de la SPA, raconte son combat contre les trafics d’animaux familiers.
    « Trafiquants de chiens
Le drame des animaux qui disparaissent »
Henri Barbe, Albin Michel

Témoignage et analyse d’un homme d’expérience dans la lutte anti-trafics.

  « Un vétérinaire en colère »
Charles Danten
vlb editeur.

L’auteur, vétérinaire et diplomé en agronomie, dénonce des pratiques très lucratives mais fort peu éthiques qui entourent l’élevage et le commerce des animaux de compagnie, la médecine vétérinaire, la fabrication des aliments…

« Le guide juridique de l’animal de compagnie », d’Isabelle Resmond-Michel, Prat editions.
Une bonne source documentaire sur tout ce qui a trait à la vie avec les animaux dans la société actuelle. Bien qu’étant préfacé par la présidente de la Fondation Assitance aux Animaux, cet ouvrage n’est pas directement lié à la protection animale… mais il pourra utilement servir aux défenseurs des animaux en certaines circonstances.

Si vous avez perdu ou trouvé un animal de compagnie, ou si vous avez été victime d’un vol, vous pouvez consulter les webs suivants :

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Doigt Pour être mieux informés, inscrivez-vous au bulletin d’information InfosAnimaux (inscription gratuite, pas plus de deux mails par semaine, désinscription très facile à tout moment).


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