Je n’ai pas pu faire autrement : le végétarisme

J’ai vu les vidéos sur l’abattage sans étourdissement préalable.

J’ai vu les vidéos sur l’abattage avec étourdissement préalable, nettement moins cruel et plus rapide, je dois le dire.

J’ai vu les crabes vivants sur les étals. J’ai vu les homards ébouillantés vivants. J’ai vu les huîtres dévorées vivantes.

J’ai compris que le thon rouge disparaît faute de surpêche.

J’ai vu des poissons agoniser de longues minutes sur les berges des fleuves.

J’ai compris que les dauphins meurent dans les filets dérivants.

J’ai vu que les escargots jeûnaient avant d’être tués.

J’ai su que l’on entassait mes amies grenouilles vivantes puis qu’on leur arrachait leurs cuisses sur le vif.

J’ai vu des chevreaux suspendus la tête en bas avant d’être tués sur les chaînes d’abattage.

J’ai su que les animaux victimes de la mode du foie gras ne pouvaient pas bouger dans des cages non réglementaires (85 %), et qu’ils mourraient d’une cirrhose du foie, très malades et diminués (cela est nuisible pour la santé en outre).

J’ai su que les dindes étaient suspendues la tête en bas sur les chaînes d’abattage, avant la belle fête de Noël, qui est devenue la fête de la souffrance animale et de goinfrerie.

Alors, alors, il y a deux ans, j’ai dit stop.

J’ai continué de voir et de savoir, pour signer, informer, lutter, mais j’ai cessé d’être complice de tout cela. Je suis complice de tant de pollutions en tant qu’humaine !  Mais je suis végétarienne depuis deux ans et je me sens mieux dans ma peau.

Je sais votre martyr, mes amis, mais je ne vous mange plus.

J’ai rejoint votre clan. Je me sens des vôtres et j’en suis fière. C’est l’une des plus grandes décisions de ma vie. Je mange des céréales complètes ou non, des oeufs (hélas, je ne suis pas une pure vegan), du miel, des légumes, des légumineuses, et je vais bien.

Je ne mange pas mes amis.

Je vais donc beaucoup mieux.

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