Après deux mois de lutte, notre petit nuage blanc s’est éteint ce matin, 28 avril.
IL a eu grand courage et grande brillance, il nous a appris la philosophie des animaux et des êtres simples devant la mort.
Il s’appelait Cumulus, je l’ai aimé parce qu’il incarnait la vie dans sa totalité, qu’il jouait tant dans ses années de santé, et qu’il est mort en toute dignité après deux mois de lutte, malgré une hernie qui le dévorait.
On m’avait dit qu’une opération était possible mais peu assurée de réussir, vu le petit poids de plumes, et j’ai préféré le laisser finir sa vie au milieu de nous tous. Je n’ai pas voulu tenter une intervention qui l’aurait sûrement tué chez le vétérinaire, l’anesthésie étant mal supportée chez les perruches ondulées, ou bien il aurait fallu opérer à vif, ce qui me semblait horrible.
IL est de nouveau libre, il peut de nouveau jouer dans les cumulus, je l’aime toujours autant et l’aimerai à jamais. Je vous transmets un peu de son courage, de sa classe, de son lâcher prise.
Thunderhead, tête de tonnerre en anglais, ou nuage de beau temps en français, Cumulus le blanc, le royal, petit être minuscule que j’ai tant aimé et tant admiré, bonjour et merci.
Vole, mon coeur, vole de nouveau.
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