Ceci est aussi un blog, où je vous livre le suc de ma vie.
A 6 heures, les box des chevaux chantent à tue-tête. Des voix s’élèvent quand le jour s’éveille dans des pointes de lumière jaune. Les arbres montent à l’assaut des toitures dans un flamboiement de vies. Alors les hirondelles entament leur hymne tandis que les deux chevaux se reposent encore.
De tous les recoins invisibles, filtrent des harmonies joyeuses et fières, cela se gonfle et fuse, s’infiltre dans les murs comme des murmures de couleuvres, cela trille et grésille en phrases typées.
Chaque son dit un mot d’hirondelle, d’abord aigu et crescendo -il est difficile d’isoler le chant d’un seul oiseau dans la multitude des tonalités- puis la musique décroît dans l’apaisement… Puis reprend de plus belle en lançant le grand cri ondulant de la victoire du jour sur la nuit, de l’aile sur la glaise, de la voix sur le silence.
C’est le chant du monde, de la vie. C’est l’aube toujours recommencée dans un flamboiement d’énergies multiples.
Alors les moineaux et les merles reprennent en choeur. Et mon coeur se déploie. C’est ici que je suis, c’est ici que je vis. Dans la musique et la joie.
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