Chers adhérents de la CVN,
A l’approche de l’ouverture, le monde de la chasse procède à des lâchers de faisans d’élevage qui seront le plus souvent tirés à bout portant, comme sur un stand de tir, par des fusillots avides de faire un carton !
Comment, dans ces conditions-là, empêcher la concurrence du renard qui trouve que ces « cocottes » sont bien alléchantes et faciles à attraper?
Réponse: grâce aux battues administratives que le Préfet accorde le plus souvent très généreusement sans se poser de questions.
Si c’est actuellement le cas dans votre département, vous devez interpeller les pouvoirs publics et argumenter pour convaincre, comme l’a fait notre Président dans son département de la Dordogne!
Reprenez à votre comte le document ci-dessous, en l’adaptant à votre situation locale.
Envoyez au Préfet, au Directeur Départemental des Territoires et à la presse locale pour information.
Faîtes nous savoir le résultat de vos démarches
Plus nous serons nombreux à le faire, plus les Préfets seront mis devant leurs responsabilités et comprendront peut-être que nous ne voulons plus de cette chasse qui n’est que rage de tuer (cf autocollant CVN en fichier joint)
Les renards et les équilibres naturels méritent bien qu’on se décarcasse pour eux.
Bien naturellement.
Christian MAILLETAS
Secrétaire général de la CVN

La rage de tuer
Monsieur le Préfet de la Dordogne
Cité Administrative
24024 PERIGUEUX CEDEX
LETTRE OUVERTE
Objet : Battues administratives à l’encontre des renards
Monsieur le Préfet de la Dordogne,
La Convention Vie et Nature a l’honneur d’attirer votre attention sur le caractère abusif et contre-nature des « battues administratives » visant à tuer des renards en dehors des périodes d’ouverture de la chasse. Nombre d’habitants de la Dordogne se sont émus de ces pratiques, y compris nocturnes, visant à tuer nos derniers prédateurs naturels.
Pendant longtemps, les chasseurs ont persécuté les rapaces, les ours et les lynx au motif que ces animaux les concurrençaient dans la prédation des autres animaux. Aujourd’hui, ces espèces sont enfin intégralement protégées.
Or, leur régime alimentaire est proche de celui des renards, à savoir portant sur la consommation de rongeurs et micro-mammifères. Ainsi, un renard consomme environ 6.000 campagnols par an. Les prédateurs sont indispensables aux équilibres de la nature, mais ceux qui ne peuvent se passer de leur passion de tuer trouvent prétextes à des attaques de poulaillers pour persécuter ces animaux.
En fait, la classification des « nuisibles » et les « battues administratives » ne sont jamais que des occasions de chasse ludique, offertes à ceux qui ne parviennent pas à se passer de leur fusil.
Il est regrettable que les derniers éléments de notre faune sauvage soient ainsi persécutés, dans l’unique dessein de favoriser des animaux de tir sortant des élevages et destinés à alimenter une
chasse artificielle.
D’un point de vue strictement SCIENTIFIQUE, le renard, les mustélidés, les rapaces et les grands prédateurs sont INDISPENSABLES à une nature équilibrée et diversifiée.
Aussi, notre mouvement, traduisant en cela les aspirations d’une immense majorité de nos contemporains, demande l’arrêt de ces autorisations d’activités ludiques, nocives et contraires à l’intérêt général.
Recevez, Monsieur le Préfet de la Dordogne, l’assurance de mes salutations distinguées.
Le Président,
Gérard CHAROLLOIS
Copie adressée à :
Monsieur le Directeur
Direction Départementale des Territoires.
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