Si vous allez sur cet humble site, c’est que vous êtes en recherche d’un monde meilleur, que vous voulez vous parachever vous-même.
J’ai toujours, pour ma part, été attirée par la quête de plus de sagesse et de sérénité heureuse : l’homme pensant de trop, il a perdu sa simplicité naturelle. Toute ma vie (et je vais avoir 60 ans), j’ai voulu concilier la grande sagesse de la Nature avec les multiples sagesses de l’humanité. J’ai aussi toujours voulu abolir les frontières entres espèces et genres et unifier ma pensée en ce sens, l’épurer.
Protéger la nature et les animaux comme nous choisissons de le faire dans le cadre de la Voie de l’Hirondelle demande aussi une éthique.
Non seulement pour faire les bons choix, discuter avec les personnes toxiques qui détruisent, en toute diplomatie, mais aussi pour affronter la mort sans cesse, car Dame Nature et Dame Vie sont aussi morts et souffrances : souvent nous sommes devant l’injustice apparente, le mal en soi et je dois, pour ma part, prendre du recul sur mes émotions.
J’ai cherché dans les philosophies orientales et européennes des clés, mais c’est la Nature qui m’en donne le plus, il suffit de la lire.
Regarder comment un animal sauvage affronte les aléas de l’existence m’est leçon. Apporter des soins palliatifs à un oiseau mourant m’est leçon.
Alors j’ai compris que la nature universelle enseigne un stoïcisme de bon aloi, un épicurisme bien compris (sachant qu’on a fait de cette étude un agglomérat de principes jouissifs qui sont loin du véritable épicurisme antique, qui demandait une discipline sur soi). Qu’on pouvait unir tout cela et concevoir une philosophie solide du bonheur d’être, de la force d’âme, évoluer vers une « forteresse intérieure » imprenable qui nous tiendrait loin des esclavages modernes de ces envies jamais réalisées, de la surconsommation des biens et des sollicitations morales…
Ainsi, plus apaisés, mon corps et mon esprit liés peuvent se fondre dans le tout naturel, sans religion mais avec réflexion empathique et dire avec Spinoza, un de ces grands sages : « Par réalité et perfection, j’entends la même chose » (Ethique II)
Le développement personnel très à la mode dans ce monde dingue peut nous ramener à des sagesses ancestrales. Et vous qui voyez sans cesse des bêtes agonisantes ou des arbres abattus et qui êtes épuisés par ce combat permanent du « bien contre le mal », pouvez trouver dans ce modeste article une aide puissante pour assumer tout cela et rester sensible et fort tout à la fois : c’est un défi magnifique que la protection de la nature, cela donne une philosophie respectueuse du vivant et de soi.
Ne vous moquez pas et n’y ajoutez pas souci hallucinatoire d’une joyeuse illuminée : j’ai côtoyé bien des protecteurs qui « pétaient un câble » à force de voir des horreurs. Ainsi, plus matures, nous pourrons affronter cela et continuer, puisque nous aurons compris que la vraie philosophie de la vie obéit à de grandes lois stoïques et rigoureuses, mais aussi affables, légères et belles, taoïstes quelque peu sur les bords, mais en tout cas,
nous y trouverons calme, solidarité, amour et quiétude pour continuer notre action sans jamais nous enorgueillir de quoi que ce soit et sans jamais devenir aigris ou désespérément pessimistes.
Anny des hirondelles (nous n’en avons que 19 à ce jour, c’est peu pour un refuge, elles disparaissent lentement par notre faute : d’où la nécessité d’être en harmonie avec la nature et avec ses pensées, je le redis ici).
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