Protéger la nature, c’est aussi avoir une façon d’être et de vivre.
Pour ma part, j’ai fait beaucoup de recherches personnelles, de façon aussi à pouvoir répondre aux personnes qui se posent des questions variées, aux détracteurs, aux écologistes.
J’ai consacré la première partie de ma vie aux humains, aux personnes déprimées, fait beaucoup de bénévolat. Mais ensuite, j’ai pensé que la nature en danger avait de grands besoins, et qu’on ignorait le sort des animaux si maltraités sur notre planète.
C’est ce que je dis quand on rétorque : « et que faites-vous pour les humains ? » C’est le genre d’argument qu’emploient ceux qui ne font pas de bénévolat du tout.
J’ai imaginé « une éthique naturelle », une philosophie, un mode de pensée et « d’ipséité », (pour reprendre Jankélévitch, je crois), pour continuer d’affronter la détresse, la mort, la sottise des hommes et la folie du monde moderne.
Cette façon d’être, je l’ai puisée en regardant vivre les animaux sauvages, les hirondelles notamment, leur force mentale, leur lâcher prise devant les évènements qu’elles ne pouvaient résoudre (la perte de leur nid, par exemple, quand plus rien ne pouvait être tenté par les parents attentifs).
J’ai concilié en moi les belles sagesses humaines avec cette éthique de la nature telle qu’elle est, douce et violente à la fois : taoïsme, hindouïsme, yoga, sages de tous temps: stoïciens, épicuriens, Montaigne, Spinoza… les modernes : Comte-Sponville, Ferry, Lenoir ; des biologistes ou autres : Konrad Lorenz, Jean-Marie Pelt, Pascal Picq, Yves Paccalet, etc…
J’ai aussi puisé dans le développement personnel comment aborder le thème de la chasse, de la corrida : PNL, communication non violente (un défi à relever !), méditation de pleine conscience (Christophe André) etc etc…
Ainsi, j’essaie d’être pacifique, de ne pas trop juger ou qu’à bon escient, d’être en un mot, plus lucide et plus … sage, vaste programme qui est la leçon d’une vie entière. Concilier est mon idéal.
Car lorsqu’on est végétarien, qu’on vit simplement entouré d’animaux et de plantes, qu’on combat la chasse exagérée, la corrida, l’abattage sans étourdissement, la vivisection, il est bien de raison garder face à la violence développée par l’autre, en face de soi.
Je vois trop de protecteurs engagés devenir aigris, maniaques, sectaires… Je suis comme eux, mais la philosophie m’a appris à moins juger, ou à réfléchir plus qu’avant. Elle m’a apporté plus d’ouverture d’esprit : nul n’est parfait, on contribue tous à la pollution ambiante, par exemple.
Ca n’enlève rien à ma colère en face de la corrida aimée par les religieux, pour ne citer que ce paradoxe incompréhensible, mais j’essaie de donner l’exemple de la dignité face à cette folie.
(Moi qui ne crois qu’en une unité naturelle, et pas en un dieu pour humain mégalomane, je prône l’amour pour toute la création, tout en combattant la folie de mon espèce).
Je ne dis pas que j’y arrive, ce serait mentir, mais je tente de me comporter de mieux en mieux.
Voilà. Si ces réflexions résumées vous ont apporté quelques pistes de lumière, contactez-moi par mail : annie.fugier@orange.fr ou sur ce site.
Et pardonnez mes retards.
Bien sincèrement et naturellement.
Anny des hirondelles.
PS : J’ai utilisé le mode « Je » car cet article n’engage que ma propre vision. Si j’avais dit « nous », j’aurais parlé pour d’autres et j’aurais fait preuve de fausse modestie : il ne faut pas toujours fuir le « Je ». C’est lorsqu’on l’évite que souvent, on fait preuve de prétention. Je ne suis ni meilleure ni pire qu’une autre, étant un simple animal humain faillible et appartenant à une espèce qui se prend, à tort, pour le nombril du monde.
Nous sommes souvent bien « petits » moralement, il faut en convenir.
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