La Voie de l'Hirondelle

Protection de la nature et transmission d'une expérience.

Assemblée Générale du 30 novembre 2012 de notre association.

COMPTE-RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA VOIE DE L’HIRONDELLE
DU 30 novembre 2012 à ROUMAZIERES-LOUBERT

L’association La Voie de l’Hirondelle a tenu sa première assemblée générale le vendredi 30 novembre 2012 à la Maison des Permanences de Roumazières. (5 rue des Paleines).
Les membres du bureau ont remercié les quelques personnes présentes et excusé les absents.
La mascotte Wooky, chien colley, a été présentée à l’assemblée.

Nous tenons à remercier nos partenaires et les personnalités qui nous ont aidés tout au long de cette année : Mr le Maire, l’Association ALPE de Roumazières (As. locale de protection de l’environnement),
le Centre social culturel et sportif de la même ville, le refuge SPA de l’Angoumois, Le Territoire de la Météorite de Chassenon, Mr Daniel Carmagnat, apiculteur…
Mr Bernard Laurent, président de l’Alpe, nous a rappelé sa solidarité et l’Alpe met à la disposition des personnes qui le désirent et qui sont adhérentes une caméra thermique.
Le Centre Social qui oeuvre avec les enfants et les jeunes nous a aussi assuré de son soutien puisque la Voie de l’Hirondelle veut se consacrer à l’éducation de la jeunesse en face de la nature.
Mr Romain Raffin a d’ailleurs mis à notre disposition des gobelets recyclables venus de la Grande Bouffée d’Air Pur.

Les statuts et le réglement intérieur ont été remis aux visiteurs.

Notre rapport moral : Une causerie intitulée : “Un autre regard sur la nature et sur la vie” a fait découvrir le travail sur le terrain accompli dans l’année, en premier lieu.

Sise sur une réserve écologique de trois hectares à Roumazières-Loubert, la Voie de l’Hirondelle s’active sous l’égide de la Ligue pour La Protection des Oiseaux et de la Convention Vie et Nature, qui lui donnent ainsi la possibilité de protéger intégralement la nature sur ce terrain.
Nous avons insisté sur la protection des hirondelles, dont les effectifs ont diminué de 40 % et indiqué des aménagements pour les attirer : faux perchoirs, petits plateaux de grillages pour les fondations sur les poutres, bacs à boue, etc…
Nous rappelons que nous aidons les animaux et les plantes sur la réserve : oiseaux, grenouilles, lézards, hérissons, reptiles (qu’on n’a pas le droit de tuer), insectes. Ces derniers sont les mal-aimés de notre civilisation : on les tue à coups de produits phytosanitaires, tant au niveau agricole que dans les jardins particuliers.
Il serait pourtant de bon aloi de laisser vivre les fleurs sauvages, les orties qui attirent les papillons (Nous effectuons des comptages pour l’Observatoire des Papillons) ; de ne pas détruire les mares (à la place, on peut mettre des bacs à sable remplis d’eau et agrémentés de pierres qui dépassent), les vieux murs de pierre. Egalement, passer la tondeuse en partant du centre vers la périphérie pour laisser fuir les insectes et ne pas tondre à ras.
Ne pas brûler les tas d’herbes sèches, qui font un excellent compost au demeurant, car on risque de tuer des hérissons dessous.

Avec des particuliers ou le Centre Social, nous accueillons parfois des enfants pour les initier au respect de la nature. Ils adorent s’occuper de nos 80 animaux : trois chiens recueillis à Mornac, deux vieux chevaux, trois chèvres, 70 oiseaux de volière, dont de nombreux recueillis ou handicapés (nous sommes au complet en ce moment). Ity, Yoko et Cipiou sont nos perruches et inséparables apprivoisés qui nous servent d’ambassadeurs animaux.

Nous avons également élevé une tourterelle à la main et l’avons appelée Petibedon ; nous espérons qu’elle aussi portera haut les couleurs de l’empathie pour le vivant que nous voulons développer.

Avec le refuge de Mornac, nous avons pu placer quelques chiens, bien que nous ne soyons pas un refuge, ni une SPA. Nous remercions chaleureusement les membres actifs pour leur soutien indéfectible.
Nous avons aussi porté quelques oiseaux blessés au Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage de Torsac.

Le 27 octobre, l’association a manifesté à Guéret contre l’abattage à vif, c’est-à-dire sans étourdissement préalable, puisque l’animal met 14 longues minutes à mourir dans un bain de sang alors que les abattoirs classiques les endorment au préalable. Des vétérinaires rappellent que la section de l’oesophage est l’un des risques sanitaires majeurs liés à l’abattage à vif. (Bactérie E. Coli).

D’une façon plus ludique : Notre projet : faire venir plus de jeunes pour créer un sentier pédagogique : avec des panneaux indiquant Plume l’hirondelle, Rififi le rouge-gorge, Momo le hérisson, Toto le hanneton….
Protéger les petits êtres de la nature, dont les insectes et la faune microscopique du sous-sol, nous semble primordial pour l’avenir de la terre.
On peut ainsi participer à la protection du patrimoine faunistique et végétal de la Charente. Nous aimerions que d’autres associations se fassent connaître auprès de nous.
Darwin : “L’amour pour toutes les créatures vivantes est la qualité la plus noble de l’homme”. Et Albert Schweitzer : “L’enfant qui sait se pencher sur l’animal souffrant saura un jour tendre la main à son frère”.

Ceci nous amène à une nouvelle philosophie de la nature et du vivant :
Nous agissons toujours sous l’emprise de René Descartes et l’animal-machine est toujours mécompris. Notre civilisation est celle des élevages intensifs, de la vivisection à outrance, des génocides de peuples anciens et de forêts primaires. Heureusement que des penseurs, tels Plutarque, Pythagore, Peter Singer, Henry-David Thoreau, Jean Giono, Konrad Lorenz, Boris Cyrulnik… ont un peu révolutionné notre vision étriquée et prédatrice de la nature souveraine.

A titre personnel, la présidente, férue d’éthologie, a mentionné combien l’observation des hirondelles, martinets, moineaux et étourneaux a forgé sa conscience écologique. Nous avons demandé ce qui différenciait vraiment l’homme de l’animal, puisque des scientifiques ont révisé la classification phylogénétique dans un nouvel arbre du vivant, où l’homme n’occupe plus la place la plus élevée.
Nous avons posé la question de l’interdépendance des espèces animales et végétales car nous sommes partie prenante d’une nature dont nous nous sommes coupés.

La femme a acquis un statut en 1944, mais l’arbre et l’animal sont encore sous-estimés : ne devrions-nous pas remettre en cause les vieux schémas périmés et revoir notre pensée, pour une autre culture non spéciste ?
Quel avenir pour les arbres ? Quel avenir pour nos enfants ? Nous explorons Mars et pourtant, les animaux d’abattage mettent 14 minutes pour mourir si des dérogations le permettent… (ce qui n’est pas le cas partout, heureusement).

Ou donc sont notre compassion et notre empathie, notre dignité ? James Oliver Curwood : “Il y a un plaisir plus grand que celui de tuer : celui de laisser la vie”.

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Après cette causerie sur les fondements de la Voie de l’Hirondelle, le bilan financier précède la réélection du bureau :
Fugier Annie, présidente ; Mr Jean-Pierre Bourion, vice-président ; Mme Manuela Da Silva : trésorière ;
Mme Elisabeth Rizzuti, secrétaire.

Quelques gâteaux et boissons finissent cette soirée naturelle et simple.

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Une réponse à “Assemblée Générale du 30 novembre 2012 de notre association.

  1. Paisant 30 décembre 2012 à 09:32

    ESPÉRONS UNE BONNE SOLUTION, pour nos ÉLÉPHANTES BABY et NÉPAL,
    Il est grand temps de les soigner et les confier à Fondation de Brigitte BARDOT.
    LES ÉLÉPHANTS SONT en EXTINCTION par notre FAUTE …….

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